Accéder à Morvarc'h par Stéphane Le Borgne

La restauration du Morvarc’h est indispensable pour maintenir vivant une partie du patrimoine maritime. C’est pour cela qu’il faut absolument réunir les 130.000 euros nécessaires. Mais si vous lisez ces lignes, c’est que vous avez déjà contribué à ce magnifique projet… ou que vous allez le faire.

Une fois restauré, il nous faudra, avec plaisir remonter à bord du Morvarc’h. Plusieurs options sont alors possibles. Bien sûr, s’il est à quai, il suffit d’enjamber le bastingage et l’aventure peut commencer.

Le bateau étant habituellement au mouillage, le plus fréquent est d’embarquer d’abord dans le bardio. Et là, c’est déjà une aventure !

Qui n’a jamais été sur le bardio, ne sait pas ce qu’humilité veut dire. Une frêle, mais solide, armature de bois pliable et une toile cirée font office d’annexe. Ensuite, il ne s’agit que d’équilibre, de force et d’attention. L’équilibre pour ne pas faire chavirer le fragile esquif, la force pour ramer et l’attention pour ne pas marcher sur la toile.

Une solution plus radicale pour y aller peut-être tout simplement d’aborder le bateau par la mer, en nageant ! Je me souviens, de mon arrivée en Martinique, ou après une nuit dans l’avion, nous retrouvions l’équipage qui avait fait la traversée de l’atlantique. Arrivé à l’anse Caritan, me désespérant de ne pas être vu par le bateau et tellement impatient de retrouver le Morvarc’h, je décidais d’y aller à la nage pour me ménager un bel effet de surprise !

Stéphane Le Borgne